Artiste de la relation

Ce parcours est né d’une nécessité : comprendre ce qui se joue dans la relation, et trouver des formes pour le rendre sensible.

Mon parcours n’est pas linéaire. Il ne suit ni une carrière, ni une progression de rôles. Il se construit par déplacements successifs, à mesure que certaines formes deviennent insuffisantes pour dire ce qui se joue réellement dans la relation.


Des lieux avant des fonctions

Ce travail s’est élaboré dans des contextes où la parole est encadrée, parfois contrainte :
entreprises, établissements d’enseignement, collectifs en responsabilité.

Des lieux où l’on se réunit, où l’on décide, où l’on attend des prises de position, mais où dire vraiment engage souvent trop.

C’est là qu’est apparue une tension récurrente entre ce qui doit être dit et ce qui peut l’être. Non comme un problème à résoudre, mais comme un fait relationnel à regarder.

Une attention aux silences

Plutôt que de diriger, d’expliquer ou de prescrire, j’ai appris à tenir une présence. À porter attention à ce qui se joue dans les silences, les corps, les regards. À ce qui circule sans toujours pouvoir se dire.

Peu à peu, cette posture est devenue une exigence : ouvrir des espaces où la parole n’est pas attendue, où chacun peut éprouver ce qu’il engage en parlant.

Ce déplacement ne procède pas d’un choix stratégique. Il s’est imposé.

De l’écriture à l’expérience

Le premier geste structurant de ce parcours a été l’écriture.

Se dire la vérité en entreprise, publié chez Pearson, a permis de nommer des tensions largement partagées : les non-dits, les jeux de rôle, les ajustements permanents, la difficulté à tenir une parole juste sans mettre en danger sa place.

Mais très vite, une limite est apparue. Le texte permet de penser. Il ne permet pas toujours de faire éprouver.

C’est de cette limite qu’est né le passage à la scène.

Le théâtre comme nécessité

Le théâtre ne s’est pas imposé comme un changement de voie, mais comme une nécessité intérieure.

Après l’écriture et la parole publique, quelque chose manquait encore : le corps, le temps réel, la présence partagée.

Là où le texte permet de réfléchir, la scène oblige à tenir. Tenir un silence. Tenir un regard. Tenir une tension sans la résoudre trop vite.

Le théâtre est ainsi devenu un espace tiers :
ni celui de l’entreprise,
ni celui de la formation,
ni celui de la thérapie.

Un espace où l’on peut regarder ce qui se joue, sans devoir immédiatement agir, corriger ou décider.

Une œuvre en mouvement

Aujourd’hui, ce parcours prend la forme d’une œuvre qui se déploie dans le temps.

Écriture, spectacles, parole partagée : ces formes ne sont pas interchangeables. Elles constituent des espaces complémentaires, chacun engageant une manière spécifique d’explorer la relation.

Ce travail ne cherche pas l’impact immédiat.
Il cherche la justesse.
Il accepte la lenteur.
Il accepte de laisser certaines questions ouvertes.

Continuer ce parcours ne relève ni d’une habitude ni d’une stratégie.

C’est une réponse à ce qui persiste : la résonance des questions, la qualité des silences, ce qui reste vivant après coup.


Parcours et réalisations​

De la stratégie de marque au théâtre

Après un début de carrière dans le conseil en stratégie, je me forme au coaching pour accompagner dirigeants et organisations en transformation. En 2021, le théâtre s’impose : un art qui révèle la vérité des relations et stimule la présence

Auteur

En 2018, je publie Se dire la vérité en entreprise (Éditions Pearson), précis à l’usage des managers pour réenchanter les équipes.

Fondateur du Parcours LIC

En 2015, je crée le Parcours Leadership & Intelligence Collective, qui a déjà réuni neuf promotions de dirigeants et entrepreneurs.

Aujourd’hui, mon travail poursuit un objectif clair : créer des environnements professionnels plus humains, où bien-être et performance se renforcent mutuellement.